L’EFSA2a récemment publié les apports de référence de la population en protéines. Les doses recommandées sont indiquées en grammes de protéines par kilogramme de poids corporel par jour. L’EFSA distingue les sédentaires des adultes sportifs loisir, entraînés ou pratiquant des sports de force, des femmes enceintes ou allaitantes, des enfants et des adolescents.
Pour chaque individu, une consommation insuffisante comme une consommation excessive peuvent être nuisibles pour la santé.
Attention à ne pas négliger ses besoins…
Certaines formes d’alimentations incomplètes voire restrictives peuvent causer des troubles liés à une carence en protéines. On observera alors l’apparition de maladies infectieuses (fragilité immunitaire), de la fatigue, la chute de cheveux, des ongles cassants voire un déséquilibre psychique.
Des excès plus fréquents que des carences
Une surconsommation de protéines engendre entre autres une production d’urée et d’acide urique qui peuvent surcharger le rein incapable de tout éliminer. Les déchets s’accumulent dans le sang ce qui « fatigue » l’organisme. Un excès de protéines peut également entraîner une prise de masse graisseuse. Contrairement aux idées reçues, les populations occidentales sont plus souvent confrontées à une consommation excessive en protéines qu’à des carences, d’où la nécessité de respecter les besoins propres à son profil nutritionnel. S’il est intéressant de consommer de la viande rouge en cas de carence en fer, il faut veiller à ne jamais dépasser la dose de 2,5 g de protéines par kg de poids corporel par jour. Toute consommation supérieure à 2 g/kg/jour doit être effectuée sous contrôle médical et sur une durée déterminée.