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Une nouvelle étude positive sur le rôle du masque à l’école ravive d’importantes tensions scientifiques et sociétales. Quand le sujet touche aux enfants, les données doivent être solides. Retour sur ce sujet très délicat.

© Kelly Sikkema | Unsplash

Masquer les enfants ?

Quand les principaux intéressés sont nos enfants, les réactions deviennent épidermiques.

Explosives.

C’est comme ça qu’on pourrait résumer les derniers évènements sur le sujet du masque et de la transmission du covid-19 dans les écoles avec la publication d’une étude positive dans le New England Journal of Medicine (NEJM).

Un journal réputé dans le milieu académique (qui n’est pas pour autant épargné par la méconduite scientifique) qui sème la zizanie en justifiant les mesures jugées ignobles de masquer les plus jeunes pour réduire les transmissions de covid.

Masquer les enfants a ainsi été au centre de très nombreuses controverses et polémiques. Ils ont été coup sur coup accusés d’entraîner divers problèmes de santé, comme des maux de tête pouvant aller jusqu’à la mort.

Le manque d’oxygénation du corps a été un pilier dans la lutte contre le port du masque, autant chez les adultes que chez les enfants.

Finalement, on pouvait aussi retrouver une crainte de retard de développement chez les tout petits qui perdent de précieux repères visuels avec le masque. Dans des classes bruyantes, certains élèves à risque pourraient se trouver dans une situation encore plus délicate.

Certains auteurs ont même créé un nouvel effet propre au masque, avec une forme de réintoxication avec les particules virales, qu’ils appellent « l’effet Foegen ».

Mais aujourd’hui, ce sont les bénéfices des masques qui sont âprement débattus.

L’étude parue récemment montre dans les grandes lignes que les écoles qui ont levé le port du masque obligatoire se sont retrouvées avec plus de cas de covid que celles qui l’ont maintenu obligatoire.

Si l’on est persuadé du rôle positif des masques pour réduire la transmission, cette étude va indéniablement caresser notre conviction dans le sens du poil, et favoriser un biais de confirmation dérangeant.

À l’inverse, si l’on est persuadé du rôle négatif – voire neutre – des masques, alors cette étude sera minutieusement décortiquée.

Car si l’étude présente une méthodologie intéressante, elle présente des limites importantes. Dans les deux cas, il est nécessaire de lire cette étude dans le détail pour en mesurer la portée, sa généralisation.

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2 commentaires
  1. Merci pour cet analyse toujours aussi pondérée et rigoureuse. Juste une interrogation, pourquoi ignorer les dérogations provoquerait un biais améliorant la positivité ? Si on suppose que les masques sont efficaces, introduire ces groupes, qui finalement par dérogation ne vont pas porter massivement le masque et vont avoir plus de cas, va donc plomber l’évaluation de l’efficacité du port du masque.

  2. On peut maintenant citer une revue Cochrane : Interventions physiques pour interrompre ou réduire la propagation des virus respiratoires (30 janvier 2023 https://leti.lt/vcs9) qui concluait :

    « Le port de masques dans la communauté ne fait probablement que peu ou pas de différence entre le port d’un masque et l’absence de masque pour ce qui est de l’apparition d’un syndrome grippal ou d’un syndrome de type COVID-19 (rapport de risque 0,95, intervalle de confiance à 95 % 0,84 à 1,09 ; 9 essais, 276 917 participants ; certitude modérée). Le port de masques dans la communauté ne fait probablement que peu ou pas de différence pour l’issue de la grippe/SARS-CoV2 confirmée en laboratoire avec l’absence de port de masques (RR 1,01, IC à 95 % 0,72 à 1,42 ; 6 essais, 13 919 participants ; certitude modérée). Les effets néfastes ont été rarement mesurés et peu rapportés (preuves à très faible degré d’incertitude). […]

    Nous sommes très incertains des effets des masques respiratoires N95/P2 par rapport aux masques médicaux/chirurgicaux sur l’issue de la maladie respiratoire clinique […] L’utilisation d’un masque respiratoire N95/P2 par rapport aux masques médicaux/chirurgicaux fait probablement peu ou pas de différence pour l’issue objective et plus précise de l’infection grippale confirmée en laboratoire. »

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