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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour :
21.03.2025
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Didier Raoult l’avait traitée de « chasseuse de sorcière » et de « cinglée ». « Cette fille », c’est Elisabeth Bik, une microbiologiste néerlandaise spécialiste de la fraude scientifique contre laquelle le Pr. Raoult et le Pr. Chabrière de l’IHU-Méditerranée ont déposé plainte le 29 avril pour « harcèlement moral aggravé, tentative de chantage et tentative d’extorsion ». La plainte survient suite aux quelques dizaines d’articles cosignés par Didier Raoult et éric Chabrière suspectés d’irrégularités par la spécialiste, et par un nombre conséquent d’autres chercheurs. Des articles commentés sur le site spécialisé Pubpeer dédié à la critique scientifique, dont l’administrateur Boris Barbour, chercheur au CNRS, est aussi visé par une plainte pour « complicité » par le directeur de l’IHU.
De quoi susciter encore l’ire de ses pairs ? Dans la foulée, une tribune, signée par plus de 2 200 scientifiques internationaux et 32 sociétés savantes à ce jour, a été mise en ligne en soutien aux « lanceurs d’alerte » académiques comme Elisabeth Bik, qui traquent l’inconduite scientifique. Depuis, l’affaire a pris un tour international, relayée par le quotidien The Guardian, puis par les revues scientifiques Science,Nature, Times Higher Education ou Scientific Americaqui se sont emparées du sujet.
Une mauvaise presse à laquelle se sont succédé les prises de position des instances qui emploient Boris Barbour. Après l’ENS et le CNRS, c’est le comité d’éthique du CNRS (Comets) qui est sorti du bois le 7 juin, rappelant dans un communiqué qu’« en demandant à Didier Raoult et à Éric Chabrière de rendre compte des articles qu’ils ont écrits, Elisabeth Bik et Boris Barbour ne font que leur métier. La plainte déposée par Didier Raoult et Éric Chabrière fait suite à un certain nombre de menaces qu’ils (ou leurs soutiens) ont lancées sur les réseaux sociaux. Ces procédés relèvent de stratégies d’intimidation inadmissibles. »
C’est sur le site Pubpeer, plateforme web où les scientifiques peuvent déposer des commentaires positifs ou négatifs à propos d’articles, de manière anonyme ou publique, qu’Elisabeth Bik a pointé plus de 70 articles émanant de l’IHU qui nécessiteraient, selon elle, des éclaircissements de la part de leurs auteurs. Ce qui lui a valu les foudres de Didier Raoult, accusant par ailleurs le site Pubpeer,créé en 2012, d’être « spécialiste de la délation » dans sa vidéo du 1er juin. « Pubpeer a beaucoup été utilisé pour faire de la critique virulente et de la délation anonyme, mais à l’origine, ce n’était pas l’objectif », précise Thomas Guillemaud, chercheur à l’Inrae, qui concède qu’« une simple mention négative dans Pubpeer, peut porter atteinte à la réputation d’un chercheur ». Néanmoins, de nombreuses publications présentant des méconduites ou des fraudes ont pu être rétractées via les critiques postées sur le forum. « Pubpeer participe au débat scientifique, c’est pour cela qu’il a été créé », insiste Olivier Le Gall, président du Conseil français de l’intégrité scientifique, qui précise que « certains chercheurs peuvent se faire pincer sans être dans un esprit de fraude caractérisé ».
Elisabeth Bik, pour sa part, poste ses commentaires sous son nom. La scientifique est reconnue pour ses faits d’armes en matière de lutte contre les données falsifiées et autres résultats trafiqués. Via son blog Science integrity digest, elle a notamment révélé en 2020 une usine à articles chinoise, un paper mill à l’origine de la production de plus de 400 faux articles scientifiques aux résultats dupliqués et commercialisés à des fins frauduleuses. « Ses interventions sur Pubpeer sont argumentées, elle regarde figure par figure, pixel par pixel, cela force le respect. Elle est dans son rôle de lanceur d’alerte », estime Olivier Le Gall, qui rejoint le constat du CNRS : le débat scientifique s’effectue entre pairs, plutôt qu’au prétoire. « La science ne se règle pas dans les tribunaux, c’est du jamais vu. C’est très stupéfiant, on aurait attendu une tentative de réponse ou de correction plutôt que cette plainte. »
Contacté, l’IHU nous a renvoyés vers son avocat Maître Grazzini, qui n’a pas souhaité s’exprimer.