Rosalind Franklin, à deux brins du Nobel

Rosalind Franklin et la photo 51, sur la façade du Franklin-Wilkins Building au King's College (Londres) - Robin Stott (cc-by-sa/2.0)
Rosalind Franklin et la photo 51, sur la façade du Franklin-Wilkins Building au King's College (Londres) - Robin Stott (cc-by-sa/2.0)
Rosalind Franklin et la photo 51, sur la façade du Franklin-Wilkins Building au King's College (Londres) - Robin Stott (cc-by-sa/2.0)
Publicité

Qui était Rosalind Franklin ? Par quels moyens cette physicochimiste britannique a-t-elle compris la structure en double hélice de l’ADN ? Quelle reconnaissance et quelle réhabilitation pour ses travaux aujourd'hui ?

Avec
  • Michel Morange Biologiste et philosophe
  • Carole Ecoffet Chercheuse à l’Institut de science des matériaux à l’Université de Haute-Alsace

En octobre 1962, le prix Nobel de médecine est remis à trois hommes : Francis Crick, James Watson et Maurice Wilkins, "pour leurs découvertes sur la structure moléculaire des acides nucléiques et sa signification pour la transmission de l'information pour la matière vivante" - c’est-à-dire pour avoir mis en évidence la structure en double hélice de l’ADN, et ce, en grande partie grâce à un cliché : le cliché 51, obtenu par diffraction de rayons X. Or l’histoire montrera que ce cliché n’a été pris par aucun de ces trois hommes, mais par une femme, Rosalind Franklin, morte 4 ans plus tôt et dont le travail a été pillé, en toute impunité.

C’est l’histoire que nous allons vous conter. Et pour retracer la carrière de la physicochimiste Rosalind Franklin et contribuer à sa réhabilitation, nous avons le plaisir de recevoir Carole Ecoffet, chercheuse à l’Institut de sciences des matériaux à l’Université de Haute-Alsace, et rédactrice des notes biographiques de femmes scientifiques pour le Dictionnaire des créatrices aux éditions des femmes-Antoinette Fouque, et Michel Morange, professeur de biologie à l’Ecole Normale Supérieure et Sorbonne Universités, directeur du Centre Cavaillès d’histoire et de philosophie des sciences à l’ENS.

Publicité

Le reportage du jour à propos du cliché 51-B

Qu’est-ce que le cliché 51-B réalisé par Rosalind Franklin au King’s College de Londres en 1952 ? Comment comprendre cette figure de diffraction aux rayons X qui a permis de révéler la configuration en double hélice de l’ADN ? Explications de Pascale Launois, directrice de recherche au laboratoire de physique du solide de l’Université Paris Sud. Par Céline Loozen :

LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - Reportage "A propos du Cliché 51 de Rosalind Franklin"

7 min

Le fil de l'émission

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

LSD, La série documentaire
55 min

Les références musicales

Le titre du jour : Someday you'll be sorry par Louis Armstrong

Générique du début : Music to watch space girls by par Leonard Nimoy

Générique de fin : Bergschrund par DJ Shadow

L'équipe