Sodas : le light plus dangereux que les boissons sucrées quant au diabète<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Santé
Sodas
Sodas
©Reuters

Contre intuitif

Une étude de l'Inserm a suivi 66 000 femmes pendant 14 ans.

Les sodas sont connus pour augmenter les risques de diabète. Mais qu'en est-il pour les sodas light ? L'Inserm a étudié la consommation de 66 188 femmes pendant 14 ans, analysant les conséquences sanitaires de leur consommation de sodas normaux, de light et de jus de fruit pressés.

Les sodas, même light, sont plus dangereux que les jus de fruits, et les femmes qui consomment des sodas light ont un risque de diabete augmenté par rapport à celles qui ne consomment pas de boissons sucrée. Mais ce n'est pas tout. Les femmes qui boivent du light ont 60% de risque en plus de souffrir d'un diabète, par rapport à celles qui consomment des sodas classiques en même quantité. Ce résultat est particulièrement surprennent. Le light semble plus dangereux que les sodas classiques.

De plus, les personnes qui boivent des sodas light ont tendance à le faire sans modération, déresponsabilisées par le label "light" qui laisse penser que la boisson est sans danger. Les résultats publiés dans la revue American Journal of Clinical Nutrition ont montré que celles consommant des boissons light avaient une consommation plus importante que celles consommant des boissons sucrées normales (2,8 verres/semaine contre 1,6 verre/semaine en moyenne respectivement).

Le risque de développer un diabète est multiplié par 2,3 pour les femmes qui boivent des boissons light, par rapport aux femmes qui ne consomment pas de boisons sucrées. Or, ce risque est "seulement" multiplié par 1,5  par la consommation de boissons sucrées ordinaires, en comparaison à l'absence de consommation de boissons sucrées. Le risque est donc plus fort pour les boissons light.

Dans les boissons "light", le sucre est remplacé par un édulcorant comme l'aspartame, qui a d'abord été présenté comme un produit inoffensif mais dont les conséquences sont aujourd'hui reconsidérées.

Lu sur l'AFP

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !