Nootrope

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Les nootropes (du grec ancien νόος, nóos « psyché, esprit » et du suffixe -trope, de τρόπος, tropos « tour, direction, orientation ») sont des médicaments, plantes, compléments alimentaires et substances diverses possédant une action de modulation de la physiologie et de la psychologie impliquant une augmentation cognitive et qui ne présentent pas ou relativement peu d'effets nocifs sur la santé à dose standard. Les nootropes sont promus dans le transhumanisme[réf. souhaitée] comme un moyen général d'améliorer les conditions de vie, ou pour des buts spécifiques, comme l'augmentation de la motivation.

Depuis l'an 2000, plusieurs substances (par exemple la rivastigmine, la galantamine ou l'aniracétam) sont employées afin de retarder l'apparition de certains symptômes cognitifs dans la maladie d'Alzheimer[1].

Les nootropes sont pour la plupart des médicaments (pour certains extraits de plantes telles que le Ginkgo biloba). L'efficacité de la plupart de ces substances dans des maladies telles que la maladie d'Alzheimer n'est pas encore prouvée.

Exemples[modifier | modifier le code]

Stimulants supposés stimuler la mémoire, la vigilance ou certaines fonctions cérébrales :

Aliments

Plante

Molécules souvent ou parfois citées

  • le microdosage au LSD

Nootropes équivalents du piracétam (racétams)[modifier | modifier le code]

Les composés racétam partagent des structures similaires ainsi que les effets cognitifs. Le piracétam, historiquement l'un des premiers médicaments stimulant l'esprit, fut la première substance à être classée comme nootropique. Le mode d'action de ces racétams n'est pas encore clairement compris. Les racétams ne s'attachent à aucun récepteur connu dans le cerveau. Le piracétam, parfois considéré comme un médicament très sûr, peu toxique[9], est déconseillé par la revue Prescrire[10].

Dopaminergiques[modifier | modifier le code]

Les dopaminergique sont des substances qui affectent le neurotransmetteur dopamine ou autre composé du système nerveux qui utilise la dopamine. La dopamine est un neurotransmetteur excitateur ayant des rôles dans l'éveil, la mémoire, le système de récompense (d'où l'effet très addictif de certains dopaminergiques) et sur la motricité.

  1. Les amphétamines, qui ont prouvé qu'elles pouvaient améliorer la mémoire à condition qu'elles soient prises à faibles doses[11], car l'effet inverse se produit à forte dose, en plus du risque de neurotoxicité.
  2. La L-Dopa et la Tolcapone, médicaments utilisés pour traiter la maladie de Parkinson, sont capables d'améliorer la mémoire[12].
  3. Plusieurs nootropes sont à des degrés divers des dopaminergiques (pitolisant, modafinil et adrafinil par exemple, ou même la sulbutiamine).
  4. Le méthylphénidate peut améliorer la mémoire, la concentration et l'éveil, mais il a de forts effets secondaires (cependant moins que les amphétamines)[13].

Éveillants[modifier | modifier le code]

Les agents éveillants (eugéroïques) agissent sur diverses transmissions afin d'améliorer la vigilance, souvent l'attention et parfois la mémoire, et ils sont conçus pour les personnes atteintes de troubles du sommeil (narcolepsie, hypersomnie idiopathique ou parfois le syndrome d'apnées du sommeil).

Ils sont composés :

  1. Des afinils dont le modafinil, l'armodafinil (énantiomère du modafinil avec une demi-vie quatre heures supérieure à celle du modafinil) ;
  2. Du pitolisant, qui améliore la vigilance en agissant sur le système de l'histamine dans le système nerveux central, et sur la mémoire car il agit sur le système cholinergique ;
  3. Du fluorénol, qui agit comme inhibiteur de la recapture de la Dopamine, 56 % plus efficace que le modafinil pour le maintien de la vigilance.

Adamantanes[modifier | modifier le code]

La mémantine est utilisée dans la prise en charge de la maladie d'Alzheimer modérée a sévère.

Stimulants communs[modifier | modifier le code]

Dans les stimulants communs figurent la caféine, qui a prouvé une action sur la vigilance (probablement due a la libération d'adrénaline) et la nicotine (sous forme de tabac, ou de substituts, les substituts présentant moins de risques de dépendance). Chacune de ces substances engendre un syndrome de sevrage si les prises sont répétées sur plusieurs jours, et apparaît une tolérance lors d'un usage régulier, qui fait qu'il n'y a plus aucun effet et qu'il faut alors augmenter la dose (six semaines pour la caféine, parfois l'accoutumance est incomplète, deux mois pour la nicotine, pour laquelle le syndrome de sevrage est beaucoup plus important que dans le cas de la caféine).

La pseudoéphédrine a également des effets sur l'attention et l'éveil, à forte dose c'est un dopant parfois utilisé par les étudiants, ses effets durent quelques heures et sont remplacés par une descente, et une accoutumance arrive au bout d'une dizaine de jours. Les risques d'AVC et d'infarctus sont bien réels, en particulier pour les personnes ayant des problèmes cardiaques.

Ces stimulants sont souvent utilisés par les personnes atteintes de troubles du sommeil pour restaurer leur vigilance[14]

La caféine a un mode d'action atypique car elle agit comme antagoniste des récepteurs à l'adénosine et provoque une libération d'adrénaline. La nicotine agit comme agoniste des récepteurs nicotiniques (d'où leur nom). En agissant à la fois sur l'acétylcholine et la dopamine, celle-ci est efficace pour améliorer la mémoire, mais son effet diminue avec le temps (accoutumance). La nicotine fait passer la demi-vie de la caféine de 4 heures en moyenne à 3 heures 30 voire moins.

Cholinergiques[modifier | modifier le code]

Les médicaments cholinergiques agissent sur le système de l'acétylcholine en augmentant la concentration de l'ACh ou en activant ses récepteurs (comme c'est le cas pour la nicotine).

On compte notamment :

  1. La rivastigmine ;
  2. Le donépézil ;
  3. L'huperzine A (en) (efficacité non prouvée) ;
  4. La galantamine ;
  5. La tacrine ;
  6. Le DMAE (efficacité apparemment non prouvée).

GABAergiques[modifier | modifier le code]

Les GABAErgiques sont des substances agissant en bloquant le récepteur GABA et donc en empêchant le principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central d'agir (il y a donc un risque de convulsions et d'anxiété paroxystique, dose dépendant) et, de ce fait, on un effet pro-mnésiant fort.

On compte notamment certaines bêta-carbolines (non utilisées en médecine) et le Flumazénil (utilisé en médecine pour antagoniser les effets des benzodiazépines et qui a un fort potentiel dans l'hypersomnie idiopathique, ainsi que dans la réduction de l'accoutumance aux benzodiazépines).

Antidépresseurs stimulants[modifier | modifier le code]

Les antidépresseurs stimulants tels que les tricycliques ou la fluoxétine peuvent avoir des effets stimulants et dynamisants, ce qui est parfois recherché, mais les antidépresseurs ayant également une action histaminergique ou cholinergique auront l'effet inverse ou un effet stimulant moindre (par exemple la miansérine).

Hormones[modifier | modifier le code]

Certaines hormones telles que la vasopressine, ou un spray nasal contenant de l'orexine pourraient améliorer la cognition[15].

Les corticostéroïdes peuvent également avoir un effet stimulant, cependant les effets secondaires (à dose moyenne uniquement) tels que l'ostéoporose ou la fonte musculaire et la prise en poids en limitent l'usage.

Cependant, les corticostéroïdes sont souvent utilisés par les étudiants en médecine[16]. Mais cela est plus dangereux à long terme (il peut également y avoir une corticodépendance et l'apparition d'un diabète de type 2) que[Quoi ?] l'usage d'un nootrope tel que le modafinil ou le piracétam.

Divers[modifier | modifier le code]

Ces molécules n'ont pas toutes prouvé leur efficacité comme nootrope mais sont généralement sans danger, et consommées de façon fréquente.

  • Vitamine C : cofacteur dans la production de la dopamine et la sérotonine.
  • L-théanine : trouvée uniquement dans le thé, augmente la concentration de sérotonine, de dopamine, de GABA et a des affinités avec les récepteurs AMPA, kaïnate et NMDA[17]. Elle réduit le stress mental et physique[18] et produit un effet relaxant[19].
  • La sulbutiamine (Arcalion) qui aurait un effet sur le glutamate, la dopamine, la norédraline et l'acétylcholine, elle a prouvé son efficacité sur la souris[20]
  • La bacopa qui aurait un effet améliorant la mémoire, d'après certaines études[21]
  • Le Ginkgo biloba, qui a prouvé qu'il augmentait l'afflux sanguin vers le cerveau mais aucun effet nootrope n'a été prouvé scientifiquement.

Molécules démontrées sans effets[modifier | modifier le code]

Parmi les produits étudiés pour d'éventuels effets nootropiques lors d'études publiées dans des revues à comité de lecture ayant fait l'objet d'une revue, les molécules suivantes se sont montrées inefficaces :

La polémique des « smart drugs »[modifier | modifier le code]

La polémique s'est répandue à la suite de publications de grandes revues mettant en exergue la possibilité d'utiliser des drogues nootropiques pour stimuler son intelligence[27],[28]. Elle est bien réelle, selon une étude au Royaume-Uni, un cinquième des étudiants auraient déjà consommé une fois du modafinil, l'utilisation de méthylphénidate ou d'autres drogues similaires chez les étudiants est très répandue[29]. L'exemple du film Limitless caricature ces drogues avec son héros qui écrit un livre et gagne énormément d'argent en bourse grâce à une drogue fictive. Le Guide complet sur les nootropiques[30] déclare que le « dopage cognitif n'est plus un sujet tabou »[30].

Dans son ouvrage La Société de l'amélioration[31], Nicolas Dévédec exprime le fait nouveau que « l’amélioration des performances humaines devient possible par l’intégration des technologies » et discute du besoin de faire « usage de psychotropes aux fins d’accroître ses capacités intellectuelles, sexuelles ou pour mieux contrôler ses émotions et se sentir mieux que bien » afin de faire face aux pressions et défis du monde social. Il explique dans son œuvre que, pour améliorer son efficacité au travail, lutter contre la fatigue, renforcer sa confiance en soi, augmenter ses performances sexuelles, l'utilisation des médicaments dans cette course à la perfection a évolué de soigner un patient malade ou handicapé à augmenter les performances de personnes en bonne santé.

Le professeur J. Collin de la faculté de pharmacie de l'université de Montréal expose les arguments avancés pour et contre l'utilisation de drogue en dehors du contexte médical[32]. Pour les partisans des smart-drugs, ce serait un droit légitime d'utiliser une substance non addictive pour améliorer ses compétences et, de plus, contrairement au dopage sportif, le dopage cognitif ne profiterait pas uniquement à l'individu mais aussi à la société. Les opposants expriment qu'il s'agit de drogues dangereuses et que les effets cognitifs réels sont un mirage exposé dans le but de vendre des médicaments par les firmes pharmaceutiques. De plus, si la consommation de drogues intellectuelles était omniprésente dans une société ou les inégalités font déjà rage, il ne serait plus possible de suivre la course - la vie est-elle une course ? - sans se droguer.

Les deux partis s'accordent sur le fait que les effets réels cognitifs et les effets secondaires à long terme de ces drogues sont encore méconnus et nécessiteraient des recherches et études supplémentaires.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. U. Senin, G. Abate, C. Fieschi et G. Gori, « Aniracetam (Ro 13-5057) in the treatment of senile dementia of Alzheimer type (SDAT): results of a placebo controlled multicentre clinical study », European Neuropsychopharmacology: The Journal of the European College of Neuropsychopharmacology, vol. 1,‎ , p. 511–517 (ISSN 0924-977X, PMID 1822317, lire en ligne, consulté le )
  2. Chrétien B, Hamel L, Bernier M, Daveluy A & Le Boisselier R (2017) Potentiel d’abus et de dépendance du lévétiracétam. Thérapie, 72(1), 168 (résumé).
  3. a et b Carton L, Deheul S, Caous A.S et Bordet R (2017), Dopage académique : un moyen chim(ér)ique de s’en mettre plein la tête ?, Thérapie, 72(1), 155.
  4. Gouliaev, A. H. et Senning, A. (1994), Piracetam and other structurally related nootropics, Brain research reviews, 19(2), 180-222 (résumé).
  5. Le paradigme (2006), Mémoire défaillante. Le Médicament Au Cœur de la Socialité Contemporaine : Regards Croisés Sur un Objet Complexe, 23, 177.
  6. Booster (2018), Tyrosine : l’acide aminé qui booste votre motivation.
  7. Afriat, Y. (2014), Utilisation de Centella asiatica en médecine ayurvédique comme nootropique (Doctoral dissertation)
  8. Booster S (2018), Le Bacopa monnieri : améliorer les fonctions cognitives et résister au stress.
  9. « Notice patient - PIRACETAM RPG 800 mg, comprimé pelliculé sécable - Base de données publique des médicaments », sur base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr (consulté le )
  10. « Piracétam (Nootropyl° ou autre) - un médicament à écarter des soins », sur www.prescrire.org (consulté le )
  11. (en) Suzanne Wood, Jennifer R. Sage, Tristan Shuman et Stephan G. Anagnostaras, « Psychostimulants and Cognition: A Continuum of Behavioral and Cognitive Activation », Pharmacological Reviews, vol. 66, no 1,‎ , p. 193–221 (ISSN 0031-6997, PMID 24344115, PMCID 3880463, DOI 10.1124/pr.112.007054, lire en ligne, consulté le )
  12. Guillaume Fond, Jean-Arthur Micoulaud-Franchi, Lore Brunel et Alexandra Macgregor, « Innovative mechanisms of action for pharmaceutical cognitive enhancement: A systematic review », Psychiatry Research, vol. 229, no 1,‎ , p. 12–20 (ISSN 0165-1781, DOI 10.1016/j.psychres.2015.07.006, lire en ligne, consulté le )
  13. Kara Simone Bagot et Yifrah Kaminer, « Efficacy of stimulants for cognitive enhancement in non-attention deficit hyperactivity disorder youth: a systematic review », Addiction (Abingdon, England), vol. 109, no 4,‎ , p. 547–557 (ISSN 0965-2140, PMID 24749160, PMCID 4471173, lire en ligne, consulté le )
  14. « Communiqué : Narcolepsie, Hypersomnie idiopathique - SFRMS », sur web.archive.org, (version du sur Internet Archive)
  15. Joshua P. Nixon, Vijayakumar Mavanji, Tammy A. Butterick et Charles J. Billington, « Sleep disorders, obesity, and aging: the role of orexin », Ageing research reviews, vol. 20,‎ , p. 63–73 (ISSN 1568-1637, PMID 25462194, PMCID 4467809, DOI 10.1016/j.arr.2014.11.001, lire en ligne, consulté le )
  16. « Les étudiants en médecine français consomment des corticoïdes », sur pourquoidocteur.fr (consulté le )
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  18. (en) Kimura K, Ozeki M, Juneja L et Ohira H, « L-Theanine reduces psychological and physiological stress responses », Biol. Psychol., vol. 74, no 1,‎ , p. 39-45 (PMID 16930802)
  19. (en) Lu K, Gray M, Oliver C, Liley D, Harrison B, Bartholomeusz C, Phan K et Nathan P, « The acute effects of L-theanine in comparison with alprazolam on anticipatory anxiety in humans », Hum. Psychopharmacol, vol. 19, no 7,‎ , p. 457-65 (PMID 15378679)
  20. J. Micheau, T. P. Durkin, C. Destrade et Y. Rolland, « Chronic administration of sulbutiamine improves long term memory formation in mice: possible cholinergic mediation », Pharmacology, Biochemistry, and Behavior, vol. 23, no 2,‎ , p. 195–198 (ISSN 0091-3057, PMID 4059305, DOI 10.1016/0091-3057(85)90555-6, lire en ligne, consulté le )
  21. « Bacopa (Bacopa monnieri) : propriétés, bienfaits de cette plante en phytothérapie », sur Doctissimo (consulté le )
  22. Gillies D, Sinn JKh, Lad SS, Leach MJ et Ross MJ, « Polyunsaturated fatty acids (PUFA) for attention deficit hyperactivity disorder (ADHD) in children and adolescents », Cochrane Database Syst Rev, vol. 7, no 7,‎ , p. CD007986 (PMID 22786509, DOI 10.1002/14651858.CD007986.pub2)
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  24. Cooper RE, Tye C, Kuntsi J, Vassos E, Asherson P, « Omega-3 polyunsaturated fatty acid supplementation and cognition: A systematic review and meta-analysis », J. Psychopharmacol. (Oxford), vol. 29, no 7,‎ , p. 753–63 (PMID 26040902, DOI 10.1177/0269881115587958)
  25. a b c d et e Forbes SC, Holroyd-Leduc JM, Poulin MJ, Hogan DB, « Effect of Nutrients, Dietary Supplements and Vitamins on Cognition: a Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials », Can Geriatr J, vol. 18, no 4,‎ , p. 231–45 (PMID 26740832, PMCID 4696451, DOI 10.5770/cgj.18.189)
  26. a b c et d (en) Guillaume Fond, Jean-Arthur Micoulaud-Franchi, Lore Brunel, Alexandra Macgregor, Stéphanie Miot, Régis Lopez, Raphaëlle Richieri, Mocrane Abbar, Christophe Lancon et Dimitris Repantis, « Innovative mechanisms of action for pharmaceutical cognitive enhancement: A systematic review », Psychiatry Research, vol. 229, nos 1–2,‎ , p. 12–20 (ISSN 0165-1781, PMID 26187342, DOI 10.1016/j.psychres.2015.07.006)
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  29. (en) Sarah Knapton, « 'Smart drug' taken by one in four students really does boost performance », Telegraph.co.uk,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. a et b Steve Orsec, « Nootropiques -Comment booster son cerveau », MaleAlpha.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Nicolas Dévédec, La Société de l'amélioration, Montréal, , p. 266.
  32. « Pour ou contre l’utilisation des « smart drugs » ? », Hinnovic,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Balaraman R et Shingala J (2002), Nootropics, Indian Journal of Pharmacology, 34(6), 439 (résumé).
  • Letzel H, Haan J et Feil W.B (1996), Nootropics: Efficacy and tolerability of products from three active substance classes, Journal of Drug Development and Clinical Practice, 8(2), 77-94.
  • Nicolaus B.J (1982), Chemistry and pharmacology of nootropics, Drug Development Research, 2(5), 463-474.
  • Mondadori C (1993), The pharmacology of the nootropics; new insights and new questions, Behavioural brain research, 59(1-2), 1-9 (résumé).
  • Mondadori C, Ducret T et Häusler A (1992), Elevated corticosteroid levels block the memory-improving effects of nootropics and cholinomimetics, Psychopharmacology, 108(1-2), 11-15 (résumé).