HISTORIQUE DE LA DANSE FORUM
L’idée de la danse forum s’est manifestée pour la première fois le 9 juillet 2005, lors d’une expérience de « scène ouverte » à Mirabeau (13) dans le cadre du festival du PBTM (Plus Beau Théâtre du Monde) (Bel 2006). Ce festival a eu lieu du 6 au 17 juillet dans plusieurs villages de la région de Forcalquier (04). Les intervenants étaient Augusto Boal, fondateur du théâtre forum et du théâtre de l’opprimé, Julian Boal et Sanjoy Ganguli.
Depuis lors, l’atelier danse forum a pris forme à Lambesc près d’Aix-en-Provence (13). Peu à peu des danses forum publiques ont été proposées, sous forme de réflexion critique, où le fond et la forme étaient développés par l’ensemble des participants pendant la danse forum et lors du bilan avec le public.
En juillet 2007, le PBTM a accueilli une danse forum publique pour sa deuxième édition, et pour sa troisième édition en automne 2009. Que ce soit au sein de ce festival ou par le jeu d’invitations croisées, la danse forum a toujours à cœur d’échanger activement avec le théâtre forum, le théâtre en général et d’autres formes artistiques : peinture, poésie, littérature et calligraphie jusqu’à présent.
Depuis 2008 des ateliers réguliers de danse forum sont animés à Forcalquier, Marseille et Aix-en-Provence.
Les danseurs qui (re)présentent la danse forum sont invités dans divers lieux de façon ponctuelle. À ce jour, des danses forum ont notamment été réalisées avec le PBTM, avec l’atelier « Chant printemps » à Forcalquier (ateliers de chant et danse avec des personnes en situation handicap et le tout public), avec les « Protocoles méta » (École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence) en liaison avec CASA d’Avignon, avec un groupe de « Recherche sur le corps » à Bruxelles, avec le Festival littéraire « Rentrées Nouvelles » à Forcalquier, dont le thème de cette année était « Écritures du corps, corps de l’écriture ».
LES CONSTITUANTS DE LA DANSE FORUM AUJOURD’HUI
A – L’espace
*La scène, où se déroule la danse. De même que l’espace de travail en atelier, elle peut être de toutes formes et dimensions (à ajuster au nombre de participants) mais nécessite un parquet ou un tapis de sol pour que le sol puisse être investi par la danse. La lumière ambiante peut suffire, ou un éclairage simple.
*La bordure scènique est tracée pour être large d’un mètre environ, sur les deux côtés et l’avant de la scène. Sorte de membrane assurant les échanges entre l’intérieur et l’extérieur de la scène, la bordure de scène est le lieu où interviennent les autres arts, en dialogue avec la danse.
*L’extra scène se situe autour des trois côtés du bord de scène, où peuvent s’asseoir ou se déplacer les spectateurs.
*Le fond de scène est constitué par le quatrième côté de la scène, donnant sur un mur, un décor ou un espace vide.
B – Les participants
*Les danseurs élaborent la mise en scène chorégraphique et/ou l’improvisation de départ. Le nombre de danseurs peut varier en fonction des besoins du thème. Une danse forum peut très bien démarrer sur un solo. Les danseurs sont aussi ceux des spectateurs qui entrent sur scène pour danser.
*Les spectateurs, dès la deuxième improvisation, peuvent s’ajouter ou remplacer un danseur — s’ils en sentent la pertinence — ou introduire des séquences à partir d’autres arts, en contraste ou en surimpression avec la danse. Les danseurs peuvent à leur tour devenir spectateurs.
*Le meneur, que nous appelons aussi « tilteur »(celui qui (fait) tilt, transcrit les mots, veille aux trois espaces…), est garant du bon déroulement de la danse forum, dans le respect de chacun et l’attention à l’autre. Ce rôle est généralement tenu par quelqu’un d’expérimenté en danse et/ou chorégraphie, mais il peut être assuré à tour de rôle par les membres de la troupe qui souhaitent se former.
Le tilteur est amené à consulter le public et les danseurs pour faciliter les connexions entre les deux espaces. Si besoin est, il aide à reformuler les questions et les propositions des spectateurs qui élaborent la problématique. Il veille à la dynamique de la parole par rapport à celle de la danse, dont il signale le début et la fin des séquences.
Le tilteur doit bien connaître les musiques enregistrées à disposition et, alliant connaissance et instinct, tâtonnements et expérience, musicalement accompagne la danse ou la provoque, s’immiscie ou se retire, en d’autres termes dialogue avec elle.
*Le/la vidéaste peut être un professionnel proposant de filmer la danse forum, ou c’est l’un des participants qui endosse ce rôle : en donnant à voir, il forme son propre regard. Ces enregistrements constituent un outil indispensable de travail de réflexion critique pour les danseurs mais aussi pour tous les participants.
C – Les thèmes
*Le thème réflexif est choisi en amont de la danse forum par les participants, parmi les questions sociales, philosophiques, artistiques ou politiques qui intéressent les participants.
*Le thème sensitif surgit lors des retours des pratiques d’éveil des sensations et des muscles, qui nous servent d’échauffement au début de chaque atelier ou représentation. Nous choisissons le thème qui nous paraît le plus porteur et qui puisse éventuellement soutendre les autres thèmes évoqués pendant ces échanges.
C’est de la juxtaposition des deux thèmes, réflexif et sensitif, de leur friction ou leur frôlement que naît la dynamique propre à la danse forum.
D – La danse
*La danse partage avec le langage la possibilité de se pencher sur la vie, sur l’art, tous les arts. Elle peut toucher du corps les problèmes de vie : le trac, le jugement, le vide et le plein, la projection et l’imagination, l’illustration et la distance, la destruction et la reconstruction, l’ordre et le chaos… Elle se marie avec le monde sonore, pictural et architectural qui la nourrissent.
Se réapproprier la danse, c’est voir et défaire les inhibitions, les jeux de pouvoir, la tyrannie du beau. C’est questionner le jugement et se déformater.
*La danse peut être narrative ou abstraite, s’appuyant sur les notions d’espace, de temps et de poids qui constituent tout mouvement. Elle peut utiliser l’expressivité ou se situer dans la pré-expressivité (terme emprunté à Eugenio Barba). Plus qu’un langage, la danse est la poésie du « non-dit ». Toutes les formes de danse sont accueillies ; nous cherchons à les situer en discernant leur spécificité et non à les uniformiser (Cunningham 1988, Bel 1993).
E – Les sensations
*Questionner la danse et les sensations qui la nourrissent, c’est la longue quête commune aux arts contemporains (Deleuze & Guattari 1980, Despres 2002, Deleuze 2002).
*La sensation est aussi bien le fruit du moment que celui de toute une histoire. Elle est hautement élaborée, et en même temps spontanée et immédiate (Assouline 1996). La sensation est l’interface entre soi et le monde, l’objectif et le subjectif, le volontaire et l’involontaire, le physique et l’émotionnel, le passé et le futur. Elle procède de l’immanence.
*La danse forum se donne comme base « les sensations » de l’instant, physiques en premier lieu, en les discernant des émotions qui peuvent leur être liées. Danser dans l’accueil des sensations — en accord avec les propositions d’Épicure (1994) — induit une exigence intérieure qui maintient le geste esthétique à l’écart de toute volonté esthétisante.
F – L’infra-technique
*Dans cette approche de la danse, l’expertise est rendue à l’humain et non à l’interprète qui a la technique la plus aboutie.
La technique de danse peut faire place à l’infra-technique. L’infra-technique « donne à voir » ce qui ne peut être perçu au premier abord : l’expertise du mouvement et de l’art, apportée par le cours de la vie et inscrite dans des pratiques.
G – L’improvisation
*Puisque la danse part des sensations, la forme improvisée est adaptée mais pas de façon exclusive.
Notre recherche pourrait s’appeler celle de la « chorégraphie de l’immanence ». Une forme de danse qui ne serait pas imitable sans perdre de son authenticité, mais pourrait servir de fondement à une chorégraphie qui elle serait reproductible.
L’objectif est de découvrir les structures intrinsèques à ce temps que l’on nomme l’instant, fait du passé tel que notre souvenir l’a « recréé », et du futur tel que notre imagination l’imprime en nous. Utiliser la sensation de l’espace et du temps comme éléments chorégraphiques d’une composition instantanée.
H – La rencontre avec les autres arts
*La danse forum cherche à rassembler des poètes, musiciens, comédiens, écrivains, peintres, calligraphes etc. qui interagissent avec la danse. Rencontre avec des vidéastes, également, car le rapport de la danse à l’image nous semble essentiel.
DÉROULEMENT TYPIQUE D’UNE DANSE FORUM AUJOURD4HUI
A – La mise en route
Après le choix du thème réflexif par tous les participants, l’accent est mis sur l’émergence des sensations avec deux types d’échauffement qui donnent voie (et voix) à l’involontaire et l’inconscient :
*L’éveil des sensations : le danseur contacte ses sensations physiques et les accueille inconditionnellement pour les laisser le mouvoir spontanément et l’émouvoir au sens littéral du terme.
*L’éveil des muscles : le danseur se rend attentif à la sensation de ses muscles et chaînes musculaires qui lui indiquent comment bouger spontanément en fonction de ses besoins. Le corps s’échauffe et se dynamise par ce processus.
L’émergence du thème sensitif se fait d’elle-même à la suite des échanges verbaux pendant l’échauffement. Le thème choisi est celui qui sous-tend les autres thèmes évoqués pendant ces échanges.
B – Le forum
*Improvisation par les danseurs, à partir de leurs sensations de l’instant, en musique ou en silence. Le thème est présent, mais on le laisse agir plutôt que de s’en « occuper » ou l’illustrer. Il travaille en sourdine et affleure par résurgences aux moments opportuns.
*Avec le retour verbal, les spectateurs disent ce qu’ils ont vu et donnent leurs suggestions. Ils formulent la problématisation en ouvrant les questions qui se posent à eux. Problématisation à entrées et paramètres multiples.
*Chaque spectateur peut s’ajouter ou remplacer un danseur, selon qu’il veut conserver ou modifier la structure spatiale.
*Le spectateur peut suspendre la danse en train de se dérouler (d’un simple claquement de mains) ou se placer pendant la danse sur le bord de scène pour intervenir à travers des formes plus ou moins brèves de poésie, musique vivante, dessin, calligraphie, etc.
*Les variantes improvisées opèrent sur un même thème, aussi nombreuses que souhaitées autour de la problématisation qui évolue peu à peu.
*Les spectateurs peuvent à tout moment intervenir sur la forme du forum comme sur le fond en demandant au tilteur un pas de côté : on s’arrête et réfléchit ensemble sur ce qui est en train de se passer pour réajuster tel ou tel aspect si nécessaire (Vercauteren 2007).
C – Bilan et évaluation critique
*Le visionnage de la vidéo témoin sert de support aux participants pour s’exprimer sur la forme comme sur le fond de la danse forum qui vient d’avoir lieu. Ce bilan est retranscrit ensuite par un ou plusieurs des participants et publié sur notre wiki à ComptesRendusAteliers.
*Le tout dure de 3 à 5 heures avec une pause à mi-parcours. Les tenues de travail sont celles habituelles des danseurs, ou des tenues de ville souples. Il n’y a pas de costumes ni accessoires a priori, mais les options restent ouvertes.
*Lors des ateliers de préparation à ces représentations publiques, nous procédons de manière plus informelle en devenant spectateurs ou danseurs au fil du déroulement et en changeant de rôle à volonté (danser, regarder, tilter, passer les musiques, filmer).
SPÉCIFICITÉS DE LA DANSE FORUM AUJOURD’HUI
*Développer son esthétique en questionnant la danse. Qu’est-ce la danse ? Quand commence-t-elle ? On dit d’un oiseau qu’il danse dans le ciel. On ne dit pas qu’il « fait de la danse ». Toute personne ne fait pas de la danse, mais toute personne peut danser, et par là-même « devient danseur en dansant », pour paraphraser Augusto Boal.
*Nous partons de ce qui est : nos facilités et nos difficultés, nos souplesses et nos raideurs, nos limites et nos désirs. Il est question non seulement d’inclure la réalité de ce que nous sommes dans la danse, mais de partir de cette réalité pour créer la danse. Une danse qui naît de ce matériau, tel que la vie le façonne, et non d’un idéal projeté par une société qui réserve la danse à des corps souples, minces et vifs.
*L’esthétique de la danse forum redonne place à l’involontaire, au fortuit et à la sensation.
L’involontaire est aussi méconnu aujourd’hui que pouvait l’être l’inconscient avant Freud. Nos recherches sur l’involontaire pointent son effet structurant pour le corps et la danse.
Le fortuit, c’est l’ouverture donnée au hasard, sans lequel l’esprit s’endort sur lui-même dans ses habitudes.
Quant à la sensation, elle n’est pas une chose « pure » qui nous viendrait du ciel, indemne de nos ressentis et de notre imagination, ou de notre culture. Elle nous incarne à chaque instant, nous donnant une porte d’accès au spontané et au créatif, avec tous les balbutiements, difficultés, voire impasses, que cela comporte.
*Le recours au mimétisme du quotidien et à la théâtralité du geste dans la danse nous a longtemps posé problème. Il peut devenir rapidement une solution de facilité qui aboutit à la redondance des signes et à l’illustration du propos. Mais il peut avoir sa pertinence s’il est choisi et employé à bon escient.
*Danseurs et spectateurs se trouvent dans un équilibre flottant entre volontaire et involontaire, anticipation et spontanéité, consigne du moment et créativité, expression mondaine et extra quotidienne (termes empruntés à Barba et Savarese 1991).
*L’économie des moyens : celle-ci aide à aller à l’essentiel tout en ouvrant des possibilités infinies (Zeami 1960, Bresson 1988). Le danseur en danse forum ne peut compter sur une technique ou un esthétisme de circonstance, une mise en scène et des éclairages coûteux, ni même une chorégraphie aboutie. Il doit trouver ses ressources en lui-même, dans son authenticité et sa capacité à être à l’écoute, de lui-même, de l’autre et de ce qui l’entoure.
ANCRAGE CONCEPTUEL
*Il s’agit d’une approche coopérative en recherche-action, termes empruntés au sociologue Guy Poitevin (Bel 2004).
*La problématisation (Freire 2002, Deleuze 1980) est l’émergence, à travers la danse, des questions liées au thème choisi.
*L’imagination créatrice est un concept selon lequel il n’y a d’œuvre que dans ce que le spectateur recrée lui-même. Introduit aux environs du Xe siècle par les philosophes indiens Anandavardhana et Abhinavagupta, ce concept a été développé plus tard en Occident en anthropologie théâtrale (Taviani 1991).
*Le Corps sans organes (Artaud 1985, Deleuze & Guattari 1980, Deleuze 2002). Danser dans la plénitude du corps sans organes qui se dévoile comme « pure intensité » (Bel 2007).
*L’Instant décisif (Assouline 1996), a d’abord été conceptualisé par Henri Cartier-Bresson en photographie. Comment faire de la danse une succession d’instants décisifs ?
*Dès que l’attention se porte sur les sensations, plutôt que sur l’esthétisme ou la virtuosité, la non-compétition entre danseurs devient possible. En dansant, le danseur « se présente » en dialogue avec ses sensations. Il est à la rencontre de lui-même et des autres, de son art et des autres arts, dans l’échange immédiat des expertises, des savoirs et des questions qui se posent à lui.
*Le fait que les rôles puissent s’échanger à tout instant entre danseur et spectateur permet au regard une qualité d’écoute empathique, tout en éveillant son sens critique. Les propositions des spectateurs peuvent être essayées sur le champ, mises en situation et en interaction par eux-mêmes avec les autres protagonistes, et réévaluées par leurs auteurs lors du « retour » verbal.
*L’éducation du regard se fait par cette démarche réflexive où l’on part du jugement inévitable pour le questionner et restituer au regard sa complexité.
*Les autres arts (vidéo, poésie, peinture, musique vivante…) se mettent à distance variable avec la danse, ils peuvent lancer des initiatives et proposer des solutions.
*On pourrait dire de l’esthétique telle que nous l’approchons qu’elle tourne autour de la puissance de l’art dans la même veine que la puissance d’agir chère à Spinoza : l’adéquation à ce qui est, plus qu’à ce qu’on voudrait qu’il soit, comme source de joie.
BIBLIOGRAPHIE
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Article créé le 16/02/2020 – modifié le 10/06/2020